Et après ?
Le roman futur, celui qui n'existe que dans la tête, ou en partie sur le papier, est toujours le meilleur. Il porte en lui la dernière motivation, l'idée à soumettre, le scénario à ficeler, l'écriture à améliorer. Il est la frontière avec l'histoire déjà contée, celle qui n'est plus à inventer.
Content de son sort et mécontent de soi.
Si je pensais avoir atteint la perfection, l'écriture deviendrait inutile puisqu'elle ne pourrait pas évoluer. Le processus créatif serait arrêté. Ou pire, si j'étais satisfait de moi-même et continuais à écrire, le roman deviendrait une recette, ennuyeuse et sans plaisir.
13/06/2010
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